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Méthodes quantitatives pour l’historien

Lors de la formation aux outils informatiques, nous avons insisté sur l’importance de cet ouvrage pour les étudiants en master histoire.
Tout chercheur (en master, doctorat, et au-delà…) devrait lire ce « Repères ». Fruit
de plusieurs années d’enseignement, il offre en 120 pages une présentation complète et accessible d’un très large panel (voir la table des matières). Il s’agit moins d’un manuel technique que d’une invitation à découvrir des instruments très utiles à toutes les étapes d’une recherche, de la construction de l’objet au traitement des sources (de tout type : méthodes quantitatives ne veut pas forcément dire sources statistiques).Pour plus d’informations, vous pouvez lire les comptes rendus de David Valence sur La Vie des Idées, de Pierre Mercklé sur QUANTI / Sciences sociales.
Notez enfin que ce livre dispose d’une « Annexe électronique » très fournie (Voir le fil RSS dans la colonne à droite).
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L’histoire et l’historien face au quantitatif
Du 3 novembre 2009 au 16 février 2010 – durée totale : 24 heures, validation possible dans le cadre de différents masters. Les étudiants en master Histoire de l’EHESS sont prioritaires, mais tous les autres, en master, thèse ou pas du tout, là ou ailleurs, sont bienvenus. Si vous envisagez d’assister à tout ou partie du séminaire, contactez les organisatrices, en particulier si vous voulez y présenter votre recherche.
Le séminaire a lieu le mardi de 10 h 00 à 13 h 00, à l’ENS, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris, salle de l’IHMC, au premier semestre.
Se rendre à la salle : entrer dans le bâtiment principal, prendre le couloir de gauche, monter au 3e étage de l’escalier D, entrer dans l’IHMC, prendre à gauche au niveau de machine à café : la salle est au fond du couloir.
Cet atelier, ouvert à tous, se propose d’accompagner les étudiants – et chercheurs intéressés – dans l’utilisation des techniques quantitatives en histoire. Mais il s’agit, parallèlement, d’évoquer les débats liés à ces usages. L’objectif de cet atelier d’initiation est de discuter ensemble des différents usages possibles de la quantification dans la pratique historique, des atouts et des limites de ces approches mais également de présenter les possibilités heuristiques offertes par l’analyse statistique dans l’écriture historienne. Nous aimerions y susciter une réflexion sur la place du quantitatif dans les différents champs de l’histoire.
À cette fin, l’atelier, organisé sous forme de demi-journées de travail, évoquera à la fois les problèmes généraux (choix de corpus, échantillonnage, saisie, codage, représentations graphiques…) et les techniques de quantification (analyses textuelles, factorielles, régressions, analyses de réseaux, event history analysis…), à partir d’exemples concrets tirés des travaux en cours des participants.
Les thèmes annoncés ne sont qu’indicatifs, les séances s’organisant avant tout autour des présentations de recherches en cours par les participants ou, occasionnellement, par des invités. Toutefois, les questions « techniques » sur chaque thème sont particulièrement bienvenues lors de la séance correspondante.
– 3 novembre 2009 : introduction/prosopographie (C. Banse, M. Gonzalez)
– 17 novembre 2009 : échantillons/corpus (A. Albert, M. Messika, E.-M. Belzer)
– 1er décembre 2009 : saisie/lexicométrie (C. Fabre, C. Keren, M. Gonzalez Espinosa)
– 15 décembre 2009 : représentations graphiques (C. Avrane, S. Lesage)
– 5 janvier 2010 : codage (P. Schermutzki, S. Gollac et H. Steinmetz)
– 19 janvier 2010 : de la base de données au traitement quantitatif (A. Heiniger, P. Milani)
– 2 février 2010 : prosopographie (A. Hocquellet, M. Cezette)
– 16 février 2010 : traiter des données longitudinales (C. Frau, C. Ganne)
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Ce qui nous intéresse…
Pourquoi ce blog ?
Boutade ou prophétie, l’importance de l’informatique dans les pratiques historiennes n’a fait que s’accroître au fil des quatre dernières décennies. Tandis que les méthodes quantitatives ont été disqualifiées à la fin des années 1980 avant de connaître un timide (mais fructueux) retour en grâce depuis quelques années, les outils informatique mis à disposition de l’historien(ne) n’ont cessé de se multiplier. Des recherches en bibliothèques ou en centres d’archives, à l’écriture d’un mémoire, d’un article ou d’un livre, l’ordinateur s’est ainsi peu à peu imposé aux plus récalcitrants. Cet outil désormais indispensable à toute recherche en sciences sociales n’est pourtant pas encore exploité à sa juste valeur par les historien(ne)s. Les progrès récents de l’informatique ont pourtant mis à notre disposition des instruments qui permettent aujourd’hui (et sans nécessiter de véritables compétences en informatique) d’accéder plus facilement à l’information, de la gérer plus efficacement, etc.
De ce double constat, est née une formation aux « outils informatiques pour les historien(ne)s » destinée aux étudiants de la mention histoire du Master de l’EHESS. Pensée comme un moyen de fournir aux étudiants les bases de l’utilisation d’instruments indispensables pour mener à bien une recherche en histoire, elle a eu lieu du 26 au 30 octobre 2009 (Programme complet).
Au terme de cette semaine intensive, l’ampleur de la demande (au-delà des étudiants en master) nous a semblé considérable, et prolonger/élargir cette formation s’est quasiment imposé à nous comme une nécessité. Si ce prolongement prend la forme d’un blog, c’est en grande partie grâce (ou à cause…) de la conférence très convaincante de François Briatte et Joël Gombin sur les apports du blog scientifique pour la recherche en sciences humaines et sociales. Qu’ils en soient ici remerciés, même si nous restons les seuls responsables du contenu de ce blog…
– de faire connaître et centraliser les ressources utiles pour la recherche en histoire ;
– de proposer des formations (sous la forme de tutoriels) ;
– de susciter des discussions autour de l’usage de l’informatique en histoire.
Le Blog étant un outils pédagogique à double sens, nous espérons profiter de vos propres connaissances et expériences par l’intermédiaire de vos commentaires.
[EDIT 7 nov 09 : Vous pourrez trouver le texte de l’intervention de F. Briatte & J. Gombin lors de la semaine « Outils informatiques… » sur Polit’bistro]
Qui sommes nous ?
Émilien Ruiz est allocataire-moniteur à l’EHESS. Doctorant en histoire sous la direction de Marc Olivier Baruch, il prépare une thèse sur la question des effectifs de l’État dans la France du XXe siècle. Depuis 2007, il assure un enseignement de méthodologie de la recherche en histoire destiné aux étudiants de M1 à l’EHESS. Il enseigne aussi à l’Université Paris 7 depuis 2006 (d’abord en C2i, puis en L1 & L2 Histoire). Plus d’infos.